« La quatrième dimension »

Le BOPB est resté en rade mais il ne s’est jamais sabordé devant…Toulon. Après un début de match prometteur, les Rouge et Blanc ont entretenu la flamme que le premier essai supersonique du TCT viendra éteindre. Un essai à se lever de son fauteuil : Wilkinson aux 50m à l’intérieur pour son ailier Smith, nouvel intérieur pour Steffon Armitage qui marque. Exécuté à pleine vitesse, voilà le genre de mouvement qui donne et redonne envie d’aller au stade. Comme ce fond de touche de Raphaël Lakafia pour Aled Brew lancé pleins fers et arrêté à un mètre de la ligne. Le BOPB aurait pu égaliser avant la mi-temps mais hélas ! le manque de réussite de son buteur, manquant certainement de repères, pèsera lourd.
En début de deuxième mi-temps, la domination biarrote emmené par un remarquable Erik Lund ne trouvera pas de récompenses à travers le pied de Matt Berquist, mi-figue, mi-raisin pour son premier match à Aguilera (mais ne condamnons pas celui que l’on pourrait adorer peut être un jour).
Butant sur un véritable mur, les Biarrots cèderont sur la fin encaissant deux essais qui donneront à la défaite des allures extravagantes (9-36). Physiquement, tactiquement la différence était trop flagrante entre les deux équipes. Les Barbarians Toulonnais étaient dans une autre dimension, les Biarrots déploraient des absences préjudiciables. dans la défaite et la difficulté, le BOPB a toujours su rebondir. Faisons-lui confiance
Pour l’Histoire, Biarritz n’a pas encaissé à cette occasion sa plus lourde défaite à domicile. Le plus grand revers des Rouge et Blanc remontent toujours à la saison 1975/76 à la suite d’ une victoire du RC Narbonne des Maso, Spanghero et …Lucien Pariès passé à « l’ennemi » , auteur de dix-neuf points contre son club formateur…

Par Jean Louis Berho.