« Un point, c’est tout »

On avait beau se dire : « cette année, on fait pas les cons » ou encore « on est plus forts qu’eux », un derby reste un derby. Celui-là avait le goût et la couleur de celui de 2004  : une équipe biarrote en confiance et plus ou moins le bazar chez le voisin bayonnais. Et ce qui était à craindre est arrivé. Les Bayonnais accrocheurs et vaillants ont bâti un véritable mur sur lequel les vagues des attaques biarrotes se sont écrasées. On aurait pu jouer pendant deux jours, on aurait jamais trouvé la solution. Et quand la réussite au pied n’est pas au rendez-vous…
Alors on y a cru lorsque Julien Peyrelongue sur une pénalité a mis le BOPB en tête. On a cru  que c’était devenu une tradition, que tous les derbys se termineraient désormais sur une pénalité de Julien Peyrelongue (comme l’an passé). Mais il restait une minute à jouer. Un ballon perdu, l’intelligence des avants bayonnais tentant le dernier groupé-pénétrant de l’espoir, un maul écroulé, Jérôme Garcès, l’arbitre qui accorde une pénalité justifiée et Benjamin Boyet qui envoie Bayonne au paradis et Biarritz en enfer.
Ah ! Jérôme Garces qui accorde une pénalité à l’ultime minute faut-il le blâmer ? L’arbitre béarnais a eu le courage de le faire contrairement à son collègue Laurent Cardona qui s’est défilé lors de Racing-Métro-BOPB en fermant les yeux sur la dernière mêlée victorieuse biarrote.
En attendant comme le disait Jean-Michel Gonzalez : « Le derby celui qui le gagne, pendant six mois , on entend que lui. Celui qui le perd, il passe son temps à recoller les morceaux ». Nous y sommes, supporters biarrots jusqu’au match retour, bouchez-vous les oreilles…

Par Jean Louis Berho.