« BOPB-SU Agen (16-11) : vraiment confus »

Il y avait d’abord ce voile brumeux qui tombait sur Aguilera. Sur le terrain, Wenceslas Lauret faisait face à Mathieu Lorée. Ben Seymour, le buteur agenais, en prenant son temps sur chacune de ses tentatives agaça quelque peu les tribunes qui auraient pu paraphraser le « Belle Ile en mer » de Laurent Voulzy en lui fredonnant : « Seymour, Ceylan… ».  Avec l’entrée en jeu du pilier agenais Gert Muller, certains crurent retrouver un autre buteur : « der bomber », Gerd Muller, l’ex bombardier du Bayern Munich. En fin de match, est-ce l’arrivée de Telefoni qui rendit les Agenais plus mobiles ? Toujours est-il qu’après avoir concédé un essai très tôt dans le match, les Biarrots ont beaucoup tenté lors du premier acte. Mais comme Jean-Claude Dusse dans « les Bronzés », pleins de bonnes intentions, ils se sont montrés malheureux au moment de conclure. Un soirée vraiment confuse…A la fin de la rencontre, confus peut-être de leurs prestations, les joueurs ont subi un au-revoir frisquet de certains de leurs supporters. Et en pleine confusion, les questions ont fusé autour d’Aguilera. Désolé : « pourquoi n’avoir pas tenté la pluie de pénalités accordées dans les 22M agenais en première mi-temps ? Inquiet : « pourquoi Dimitri Yachvili n’a pas tenté la seule pénalité de la deuxième mi-temps ? Tourmenté : « pourquoi n’avoir pas fait tourner nos piliers droits ? ». Incrédule : « pourquoi avoir changé de talonneur sur un lancer stratégique en fin de match ? ». Pessimiste : « en battant avec difficultés les deux derniers du Top 14, qu’allons nous faire face aux autres ? ». C’est un paradoxe, Aguilera confus a vécu la victoire comme une défaite…Avant l’ouverture de la quinzaine européenne, les entraîneurs biarrots ont pu pain sur la planche. Nos joueurs ont du talent, maintes fois ils nous l’ont prouvé. Dans le travail, il faut qu’ensemble ils retrouvent la cohésion. Comme dirait l’un de leurs coaches, il est connu que c’est en forgeant que l’on devient…Faugeron… vraiment confus pour ce piètre calembour…

 Par Jean Louis Berho.